La Society of United Professionals
Assemblées téléphoniques et Solutions numériques
Le client
La Society of United Professionals est un syndicat de 8000 professionnels dans divers milieux de l’Ontario, dont des ingénieurs, des scientifiques, des gestionnaires et des juristes.
Le défi
Alors que la Society of United Professionals continuait à élargir et à diversifier sa base de membres, il devenait nécessaire de se doter d’une nouvelle raison sociale pour assurer une représentation juste de l’ensemble de ses membres. En février 2018, le syndicat a tenu un référendum portant sur l’adoption d’un nouveau nom (Society of United Professionals) de même que sur la mise en vigueur de changements bien nécessaires à sa charte.
Avec une histoire de faible participation des votants, le syndicat savait qu’il devait recourir à une diversité de canaux de mobilisation pour rejoindre le plus grand nombre possible de ses membres.
La solution
Des assemblées téléphoniques
Le syndicat avait planifié un certain nombre de réunions physiques de membres pour discuter de la nouvelle raison sociale, mais ressentait le besoin de mobiliser les membres travaillant dans les régions rurales de l’Ontario de même que ceux qui n’avaient pas la possibilité de participer en personne aux assemblées.
Le syndicat a tenu une assemblée téléphonique avec son président Scott Travers le 5 février 2018, pour 5700 de ses membres. Les participants ont eu droit à une explication détaillée des justifications du changement de marque, de même que des modifications à la charte. Ils ont également eu la possibilité de poser directement leurs questions au président Travers. La mobilisation a été un succès, alors que plus de 700 membres se sont branchés sur l’assemblée et sont restés en ligne pour une durée moyenne de 30 minutes.
Solutions numériques
En utilisant la fonction Capital social du logiciel NationBuilder, le syndicat a créé un segment de 1855 membres rejoignables par texto et qui paraissaient plus susceptibles de voter, selon leur historique de mobilisation au syndicat. Ces membres ont ensuite reçu une séquence de courriels, avec des identifiants personnalisés permettant à chaque membre de voter. Après huit jours, il restait encore 862 membres sur la liste qui n’avaient pas voté.
Le syndicat s’est alors tourné vers l’application Hustle, un outil de contact texto d’individu à individu. Ils ont alors créé une campagne par textos destinée à « faire sortir le vote », avec des messages personnalisés demandant aux membres s’ils avaient l’intention de voter.
La campagne par Hustle a obtenu un taux de réponse de 25 %, dont 80 % révélaient des actions positives de la part de membres, qui répondaient qu’ils étaient sur le point de voter. Les dialogues par texto ont aussi offert au syndicat une opportunité de répondre aux questions des membres et de les accompagner dans le processus de vote. En combinant les interventions par courriel et par Hustle, le syndicat a d’abord réussi à réduire le nombre de votants en retard de 862 à 685, puis finalement à ramener le nombre de non-votants inscrits sur la liste à 483.
En déployant une stratégie de mobilisation sur plusieurs canaux, le syndicat a obtenu un taux de participation de 74 % pour ce segment de 1855 membres.
Les résultats
L’objectif premier de l’exécutif dans ce référendum était d’obtenir un taux de participation de 25 % requis pour atteindre le quorum. En bonne partie grâce à l’approche diversifiée à la mobilisation des membres, ils ont atteint cet objectif seulement un jour et demi après le déclenchement de la consultation référendaire.
À la fin de la période de 14 jours allouée pour le vote, le syndicat a obtenu une participation record de 59,5 % de votants, avec 81 % de votes en faveur du changement de raison sociale et des amendements à la charte.